J'ai cédé au marketing d'Apple.
Après plusieurs années à résister à la tentation de passer chez la pomme à chaque annonce d’un nouveau produit, j'ai fini par craquer et me suis retrouvé ancré comme il se doit dans l’écosystème d’Apple en l'espace de quelques années.
Il faut le dire, Apple sont les rois du marketing. Selon une étude faite par Omdia, un cabinet d'études britannique, Apple aurait déboursé plus de 3.7 milliards de dollars en 2021 pour le marketing de ses produits. En 2015, dernière année avant que la marque décide de ne plus rendre public les données concernant les dépenses de son département marketing à destination des investisseurs, il était déjà question de 1.8 milliard de dollars comme le rapporte un article de Business Insider.
Lara O’ReillyL'une des plus grandes dépense d'Apple est celle qui fait vibrer les fans, les haters ainsi que la presse chaque trimestre, les Apple Events et les keynotes. Il s'agit d'un moment important pour la marque car elle dévoile ses nouveaux produits ainsi que les évolutions de son écosystème.
Suite à la pandémie de la COVID-19, un pivot important dans la production des événements de la marque a lieu. Elle passe du classique événement dans une salle où chaque personne passe au fur et à mesure sur une scène pour présenter un nouveau produit à un format enregistré, monté et très dynamique, plaisant à regarder.
Alors même qu'Apple n'a encore rien annoncé, les fuites ainsi que les pronostics alimentent la machine, créant de l'intérêt et de l'engouement pour la marque et pour ces futurs produits. Une fois les nouveaux produits annoncés, la machine médiatique continue, les différents médias ainsi que la presse décortiquent les annonces en attendant d'avoir la main sur les produits, leur permettant de diffuser du contenu pendant des semaines et des semaines. Cette publicité gratuite ou peu couteuse faite par les médias est une des forces médiatiques de la marque qui lui permet de convaincre chaque année de nouveaux clients.
En parallèle, un peu avant ou dès la sortie des nouveaux produits, Apple dégaine sa seconde arme et commence la vraie campagne marketing par le biais de spot publicitaire à la télévision, sur Internet et via des affiches et dans la presse écrite. En plus de présenter de sublimes produits, Apple cible de plus en plus de points devenu important dans l'esprit des gens. Il y a par exemple tout l'argumentaire écologique de l'entreprise, la protection de la vie privée ou encore comment les produits de la marque pourraient vous « sauver la vie » d'un triste d'accident.
Ainsi, Apple arrive chaque année à conquérir de nouveaux clients, moi inclus après plusieurs années à résister.
Avant, je n’aimais pas Apple
Il y a encore quelques années (une petite dizaine d’années a vrai dire), pour ne pas peser mes mots, je n’avais pas du tout Apple dans mon cœur. Au contraire, je faisais partie de ceux qui disaient systématiquement « c’est de la merde Apple », « c’est trop cher pour ce que c'est. Tu en auras plus pour ton argent en prenant un smartphone Android qui sera bien meilleur et plus performant ».
Sacré euphémisme quand on sait que quelques années plus tôt, je cherchais à installer Mac OS X Snow Leopard sur mon ordinateur de l’époque avec un AMD Athlon X2 et ses 3 Go de RAM. Encore plus fou, j’avais eu le culot d’appeler le numéro commercial d’Apple afin d'obtenir des informations et si évidemment, demander aux parents de payer 35 € pour un CD d’installation ne serait pas un gâchis. Malin le môme.
De plus, quand j’étais petit, en primaire, l'une des inventions les plus populaires du moment était le lecteur MP3. Tout le monde en avait un. Alors que le marché était dominé par des marques chinoises, une marque américaine se démarquait du lot en proposant de sublimes produits, j'ai nommé Apple et ses iPod.
L'iPod était un objet incontournable, aujourd'hui encore, malgré l'arrêt des ventes, l'utilisation des plateformes de streaming, tout le monde connait l'iPod, en possède probablement un et/ou s'en sert encore. Lorsque l'on m'a offert un iPod Shuffle 4 Go lors d'une fête de Noël, j'ai immédiatement abandonné mon ancien lecteur MP3, long et épais pour ce petit carré en aluminium et sans écran, bien plus sexy !
Il m'aura fallu des années avant que je change d'avis et que j'y prête attention à la marque.
Maintenant, je suis devenu pomme
Après plusieurs années à détester la marque, j'ai commencé a m'intéresser aux annonces et aux produits de la marque. En l'espace de quelques années, je suis passé d'une personne n'ayant aucun appareil Apple à pratiquement avoir tous les appareils de la marque. Faisons une rapide rétrospective.
En 2018, alors que je commence une nouvelle année en tant qu'étudiant, je décide de suivre un guide disponible sur GitHub afin d'installer MacOS High Sierra sur mon Dell XPS. Mes premiers pas dans l'univers d'Apple et des Hackintosh commence. L'expérience aura durée un an, après un échec en tentant de mettre à jour MacOS, je finis par réinstaller Linux.
En 2019, je fais l'acquisition d'un iPad 7ᵉ génération. Il s'agit de mon premier "gros" appareil Apple. Ma vision des choses vis-à-vis des tablettes change radicalement. Je tombe sous le charme de l'UI/UX d'iPadOS. Tellement, qu'il remplace parfois mon ordinateur portable. Je me mets à expérimenter, acheter des applications et je créé des flux de travail dont certains persistent encore à ce jour. Si la COVID-19 n'avait pas joué les trouble-fêtes, j'aurais voulu expérimenter pendant une semaine à l'école de suivre les cours et développer sur l'iPad.
Présentement, bien que je regrette d'avoir la version 32 Go, il s'agit de mon compagnon de voyage favori. L'iPad étant léger avec un bel écran, il est l'appareil idéal pour des besoins créatifs comme de la rédaction et de la retouche photo. En revanche, la connectique Lightning s'avère être un gros inconvénient, nécessitant un adaptateur hors de prix pour brancher des appareils USB ou une carte SD. Si les iPad M1 pourront bénéficier de Stage Manager avec l'arrivée d'iPadOS 16, le multitâche et la possibilité d'utiliser un moniteur externe restent relativement limités.
En juin 2021, alors que je ne suis pas spécialement fan à l'idée d'avoir un mouchard qui m'écoute constamment, je finis par faire l'acquisition d'un HomePod mini. Couplé à Home assistant et Homebridge, il devient l'une des interfaces de choix pour contrôler les appareils connectés de la maison. De plus, bien que la qualité audio ne soit pas extraordinaire, il demeure que je favorise l'utilisation de mon HomePod à ma barre de son pour écouter de la musique dans mon salon. Plus besoin de se connecter en Bluetooth car Google Cast n'a jamais fonctionné (pas merci LG !), ici une commande vocale ou l'utilisation d'AirPlay et hop, musique maestro ! Le son provenant du HomePod est cristalin et plus précis que ma barre de son qui possède une signature audio étouffée et des fréquences basses baveuses. Il m'est même arrivé d'être surpris par la puissance qu'une si petite enceinte puisse délivrer !
En septembre 2021, c'est l'heure du grand changement. Alors qu'Apple ouvre les pré-commandes de l'iPhone 13, il m'aura fallu 24 heures d'hésitation avant de précommander mon prochain téléphone par le bout de mon index grâce à Apple Pay et Touch ID. Une semaine plus tard, tel un fan boy, j'ai rendez-vous à l'Apple Store d'Opéra pour récupérer mon iPhone. J'en garde un sacré souvenir, époustouflé par le bâtiment et l'accueil super chaleureux par les différentes personnes avec qui j'ai discuté au sein de l'Apple Store.
La sortie de cet iPhone était arrivée à point nommé. Alors que j'étais déjà fortement intéressé par l'iPhone 12, mon Samsung Galaxy S8 qui avait un peu plus de 4 ans montrait de lourds signes de faiblesses comme le haut-parleur pour les appels pratiquement HS, des soucis matériels d'affichage que Samsung n'a jamais voulu résoudre, de lourds ralentissements et une batterie de moins en moins endurante. Les mises à jour d'Android et de sécurités avaient cessé depuis déjà un moment. Passer à un iPhone était la certitude d'être en possession d'un appareil dont le suivi des mises à jour serait d'au minimum 4 ans et que le téléphone sera durable dans le temps.
Le mois qui a suivi, en octobre 2021, Apple ouvre les pré-commandes cette fois-ci, pour l'Apple Watch series 7. Alors que l'acquisition de mon iPhone a créé un petit trou dans mon compte en banque, je passe commande pour remplacer ma Fossil Marshal Q qui avait, elle aussi, 4 ans et qui était décédé quelques mois plus tôt à cause d'un écran détruit par une batterie qui avait gonflé.
Le passage de WearOS à WatchOS m'a permis de me rendre compte de l'immense fossé entre les deux systèmes d'exploitation. Avec le temps, ma montre WearOS ne recevait plus toutes les notifications. Il n'y avait ni traqueur de santé, ni de puce GNSS. Outre regarder l'heure, la météo et quelques autres besoins, ma montre était quasiment inutile. En passant à WatchOS, j'ai compris qu'Apple a créé le parfait compagnon pour l'iPhone. L'application Santé me donne des données intéressantes sur mon activité, je peux désormais payer avec ma montre grâce à Apple Wallet, savoir où aller à pied ou à vélo d'un simple geste du poignet, gérer ma To Do liste, ou encore répondre à un appel depuis ma montre et basculer ensuite sur mon iPhone. Cette fois-ci, ma montre est réellement utile et il ne s'agit plus d'une montre avec quelques « super-pouvoirs » mais d'un véritable outil.
Une année plus tard, en juin 2022, je finis par céder aux alertes de stockage épuisé sur iCloud et prend un abonnement pour augmenter la taille de mon espace iCloud. Lorsque j'avais uniquement mon iPad, je m'étais volontairement limité sur l'utilisation de ce service en me substituant avec Nextcloud et des partages Samba. Cependant, avec l'arrivée de l'iPhone et le nombre de photos prises tout au long de l'année, la synchronisation avec un service autre qu'iCloud est plutôt contraignante. À part laisser la localisation active constamment, il est nécessaire d'ouvrir l'application Nextcloud pour synchroniser les photos vers mon serveur. Ainsi, iCloud me permet d'avoir l'esprit léger si quelque chose devait arriver à mon iPhone et permet de basculer d'un appareil à un autre sans penser à synchroniser quoi que ce soit.
Enfin, en août 2022, alors que je suis en congés, mon ordinateur portable commence à sérieusement m'énerver à cause de NVIDIA qui après des mois à tenter de faire fonctionner la carte graphique NVIDIA et celle d'Intel, me voilà avec des soucis d'affichages très incommodants, des soucis de connectivité avec le Wi-Fi, le Bluetooth ainsi que de fort ralentissements (throtling) probablement dû à la chaleur. D'un écrin de colère, je finis par l'achat compulsif d'un MacBook Air M2 pour remplacer mon Dell XPS, vieux de 7 ans.
À vrai dire, avant même de partir en congés, j'étais déjà fortement tenté par l'acquisition d'un Mac. Étant fâché avec Windows et frustré de ne pas pouvoir utiliser certains logiciels sur Linux, je voulais tenter l'expérience sous Mac. Le MacBook Air était LE Mac qu'il me fallait. Un ordinateur léger (1.2 Kg), puissant, capable d'exécuter les différents logiciels créatifs dont j'ai besoin, tout en me permettant de faire du développement informatique, le tout avec une bonne autonomie sur batterie. Cerise sur le gâteau, grâce à l'efficacité énergétique de son processeur, je n'utilise quasiment plus mon ordinateur fixe qui me servait essentiellement à naviguer sur Internet, visionner du contenu et jouer à quelques jeux vidéos. Si pour ce dernier point, je n'est toujours pas lâché mon ordinateur fixe, pour les autres tâches, je passe d'un ordinateur consommant entre 60 et 120W à un ordinateur qui consomme moins de 10W sur secteur ! En ces temps de crise économique, énergétique et climatique, toute économie, même minime est la bienvenue !
Ainsi, en seulement trois années, je me suis engouffré dans cet écosystème qui semble pour le moment me satisfaire. Je vous épargne mon passage à Apple Music, l’une de mes meilleures découvertes de 2021 ou encore l’acquisition de mes AirTag.
Ce que je retiens
3 ans plus tard, bien ancré dans l'écosystème d'Apple, j'ai retenu plusieurs choses :
Tout d'abord, l'interopérabilité entre les appareils via iCloud est juste magique. Accéder à une information de son Mac depuis son iPhone ou son Apple Watch instantanément, et vis-versa, c'est l'un des points qui rend l'expérience utilisateur magique. Le fait que tout fonctionne out of the box est une libération. Moi qui installe d'habitude Arch Linux (l'une des distributions Linux les moins « out of the box »), privilégie le DIY (Do It Yourself) et les solutions auto-hébergés plutôt qu'utiliser une solution sur l'ordinateur de quelqu'un d'autre, passer de la « bidouille » à du matériel qui juste marche m'a permis de changer d'état d'esprit, de gagner du temps et de l'allouer à d'autres tâches comme la lecture.
Toutefois, certains ont une image que les produits d'Apple sont parfaits dans tous les sens du terme. Hors, c'est un concept qui n'est point possible. Qu'il s'agisse de logiciel ou du silicone, des bogues seront toujours de la partie. Un bogue qui m'arrive souvent sur mon iPhone et que j'ai aperçu sur l'iPhone d'autres personnes est l'apparition d'un rectangle flouté sur la partie supérieure gauche de l'écran. Un bogue qui nécessite de basculer du thème clair/sombre pour que celui-ci disparaisse.
Autre exemple avec l'HomePod Mini. Avec le temps, on se rend compte que le logiciel de la petite enceinte est bourré de bogues qu'Apple devrait corriger à tout prix ! Ne plus pouvoir jouer de la musique, changer le volume ou stopper un média, ne plus pouvoir contrôler une partie des équipements de la maison alors qu'ils continuent de fonctionner depuis l'application Maison, l'ensemble de ces petits bogues nuisent à l'. À en lire cet article de 9To5Mac ainsi que des commentaires, nombre d'utilisateurs ce plaignent de soucis logiciels.
Filipe Espósito
Chaque année, Apple arrive à tout faire pour maintenir ses clients dans son écosystème et à convertir de nouveaux clients malgré une concurrence féroce en misant sur le logiciel et les services. Parmi quelques exemples, en 2021, Apple annonce l'arrivée d'outils permettant de simplifier la protection de la vie privée de ses clients avec Safari Relay, un pseudo VPN/proxy ainsi que de Hidden email. Certes cela ne remplace pas l'usage des offres VPN du marché qui sont principalement utilisés pour le contournement des restrictions géographiques des plateformes de diffusion de contenu, elle sert essentiellement à masquer des informations sur un internaute vis-à-vis des traqueurs et d'autres pratiques en masquant l'adresse IP de l'utilisateur ainsi que de ça localisation. Avec la COVID-19, les liens sociaux sont fortement réduits, Apple décide d'améliorer FaceTime et Messages notamment avec l'arrivée de SharePlay afin de convertir toujours plus d'utilisateurs à utiliser sa solution plutôt que celle de ces concurrents. Pour rappel, en France et dans d'autres régions du monde, WhatsApp est majoritairement utilisé pour les communications de tous les jours.
Apple a une image de marque très puissante. On dit souvent que faire l'acquisition d'un produit Apple, c'est faire partie d'une certaine classe sociale ou d'un club fermé, particulièrement à cause des prix imposés par la marque. Jérôme de la chaine YouTube NowTech explique certaines raisons du coût des produits de la marque. Par exemple, chaque année, Apple investi énormément dans la recherche et développement de ses produits au point même que certains départements possèdent plus d'ingénieurs que certaines marques dont c'est leur spécialité. Une partie du montant permet également de payer le service client qui est tout bonnement extraordinaire. En France (et probablement ailleurs dans le monde), Apple ne délocalise pas son service client dans des centres d'appels qui lui permettrait d'économiser énormément d'argent. Au contraire, entre les Apple Genius et les personnes au téléphone, Apple mise sur des échanges humains, chaleureux et qualité. Lorsque j'ai acheté mon Mac, j'ai eu des soucis avec ma banque et l'une des personnes que j'ai eu au téléphone était prête à attendre au téléphone avec moi le temps que le règle le souci avec la banque. Alors que les services clients cherchent en général à répondre le plus rapidement possible aux demandes des clients afin de traiter un maximum de requêtes par jour, Apple, ici, préfère miser sur la qualité des échanges plutôt qu'à la quantité.
Apple est une société qui sait innover et dont ces décisions ont un impact sur l'industrie. On peut noter par exemple quelques faits récents dont l'arrivée des Apple Silicon M1 en 2020 où la marque a prouvé à toute l'industrie que l'usage de l'architecture ARM au sein d'un ordinateur est possible à condition de maitriser le logiciel et d'apporter les optimisations nécessaires. Ce tour de force a permis de mettre un coup de poing à Microsoft et Qualcomm qui avaient essayé à plusieurs reprises de faire fonctionner Windows avec l'architecture ARM mais dont les résultats étaient catastrophiques.
Malgré un gigantesque flop, le AirPower d'Apple était un véritable défi technique que la marque essayait de résoudre. Lorsque l'on prête attention à la qualité des prototypes, on se rend compte du défi technique ainsi que de la technicité des ingénieurs de la marque.
Toutefois, Apple n’est pas une marque qui innove constamment. Au contraire, chaque année, la marque itère, améliorant d'années en années ses produits. Jusqu'à l'iPhone X, il était facile de visualiser les itérations des iPhone, notamment avec les déclinaisons « S » qui sortaient entre chaque version majeure d'un iPhone.
Outre l’innovation sur les communications d’urgence par satellite mis en place conjointement entre Apple et Qualcomm (mince, Huawei a volé la vedette à Apple en annonçant son Mate 50 la veille de la conférence d’Apple, cependant, les médias s'y sont peu intéressés), la détection d’accidents en véhicule motorisé ou encore par la création d’un algorithme permettant de détecter le cycle menstruel de mesdames par le biais de capteurs de température corporelle (encore faut-il prouver l’efficacité de l’algorithme), Apple a itéré en sortant une Apple Watch identique à la series 7 de l’année dernière, une version plus robuste de l’Apple Watch, des AirPods Pro avec quelques améliorations et enfin l’abandon de l’encoche pour dynamic island, attestant la constante miniaturisation des capteurs utilisés par FaceID. Par ailleurs, attendez-vous a ce que les autres constructeurs s’inspire de cette nouvelle UX !
Cependant, que l’on soit d’accord, malgré beaucoup de produits très itératifs, les ventes explosent chaque année prouvant la puissance marketing et technologique d’Apple.
Conclusion
Pour conclure ce long billet, Apple est une entreprise technologique qui maitrise sur le bout des doigts le marketing de ces produits et conquis chaque année de nouveaux clients vers son écosystème. Sa force de frappe est si puissante qu'elle arrive à convaincre des personnes de mon entourage pourtant très ancré dans des écosystèmes open-source ou ayant une vision plus ou moins similaire à celle que j'avais plus jeune.
Si mon passage à Apple pour certains de mes produits technologiques étonne mon entourage, il demeure que j'apprécie énormément les produits que j'ai en ma possession, quitte à perdre un peu de flexibilité par rapport à d'autres solutions. Suis-je devenu un Apple fan boy ? Probablement, en tout cas, j'ai pu découvrir un nouvel écosystème, la magie de son interopérabilité et où je me sens bien.